L’équipe Ferrari à tenu à condamner ouvertement les stratégies de la FIA et de son ancien président Max Mosley concernant l’arrivée des nouvelles écuries en Formule 1 cette saison 2010. C’est au travers d’un communiqué officiel publié sur le site de Ferrari qu’est parvenue cette vive critique. En voici le contenu.
“Sur les treize équipes qui se sont inscrites, ou ont été amenées à s’inscrire, pour le Championnat de cette année, à ce jour, seules onze d’entre elles ont répondu à l’appel, en entrant en piste, d’autres plus tardivement, et même si certaines ont réussi à parcourir quelques centaines de kilomètres, d’autres en ont fait plus, mais à un rythme beaucoup plus lent.
Quant à la douzième équipe, Campos Meta, ses actionnaires et la structure de gestion a été littéralement transformée, selon les rumeurs qui ont atteint Ferrari grâce à ‘radio paddock’, grâce au soutient soudain d’un chevalier blanc généreux, habitué à ce genre de sauvetage de dernière minute
Toutefois, les bénéficiaires de cette générosité pourraient s’attendre à ce que le chevalier en question espèrent d’eux qu’ils remplissent le rôle de vassal loyal. Tout cela signifie qu’il est difficile d’imaginer la voiture conçue par Dallara montrer son visage sur le circuit de Catalunya. Sakhir sera un lieu plus susceptible d’assister au retour du nom de Senna en Formule 1.
La treizième équipe, USF1, semble avoir dû se cacher à Charlotte, en Caroline du Nord, au grand dam de ceux qui, comme l’Argentin Lopez, croyait avoir trouvé sa voie dans le paddock de Formule 1, (quoique avec l’aide de la présidente Kirchner, selon les rumeurs) et doit maintenant tout recommencer à zéro. Étonnamment, ils ont encore l’impudence de prétendre que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Ensuite, nous avons les vautours serbes. Premièrement, ils se lancèrent dans une bataille juridique donquichottesque avec la FIA, puis ils ont choisi les os de Toyota sur son lit de mort. Ayant obtenu quelques personnes à bord, autour desquelles il y avait encore un parfum de scandales du passé, ils se maintiennent maintenant prêt à bondir pour remplacer celui qui sera le premier à abandonner la partie, éventuellement avec le soutien du même chevalier dans son armure étincelante dont nous avons parlé plus tôt.
C’est l’héritage de la guerre sainte menée par l’ancien président de la FIA. La cause en question était de permettre aux plus petites équipes de débuter en Formule 1. Voici le résultat: deux équipes vont ramper jusqu’au début du championnat, la troisième est poussée dans l’anneau par une main invisible - vous pouvez être sûr qu’elle n’est pas la main d’Adam Smith - et pour la quatrième, bien , vous feriez mieux d’appeler le service des personnes disparues pour la localiser.
Dans l’intervalle, nous avons perdu deux constructeurs en cours de route, BMW et Toyota, tandis que chez Renault, il ne reste plus grand-chose d’autre que le nom. Est-ce que tout cela en valait la peine ?”
