28 December 2010
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Trophée Andros – Interview de Max Mamers

Le Trophée Andros en est à sa 22e édition. Quel est le secret de la longévité de cette compétition ?

Le secret, c’est le travail, l’amitié, la fidélité des partenaires, des concurrents et aussi un brin de chance. Organiser une telle compétition est très compliquée. Comme ça peut être le cas du « Dakar », nous ne sommes jamais sûrs que l’étape suivante ait lieu. Nous sommes soumis aux caprices de la météo : qui est capable de prévoir le temps qu’il fera dans 15 jours ?

Cette année, plus que jamais, le niveau est extrêmement relevé. Qu’est-ce qui attire ces pilotes de renommée internationale ?

Ils sont attirés par le produit, car il est de qualité. Le Trophée Andros est une véritable épreuve sportive dans laquelle il y a une réelle équité. Ce principe nous tient à cœur. Le règlement du Trophée Andros est compliqué. J’ai moi-même beaucoup roulé sur la glace, les carambolages étaient monnaie courante, et à la fin, ce n’était pas forcément le pilote le plus rapide qui gagnait. J’ai donc instauré cette barrière chronométrique que sont les manches qualificatives.  80% des points sont acquis après celles-ci. C’est un facteur très important, car celui qui gagne une course sur le Trophée, est obligatoirement le plus rapide hormis s’il est très malchanceux en Finale. Mais surtout, ce système pousse les pilotes à se respecter. Ce n’est pas parce qu’un pilote prend l’avantage sur un autre en lui donnant un coup de portière qu’il va remporter la course.  C’est le chronomètre qui décide. Et tous les sportifs de la planète respectent le chronomètre. Son verdict ne peut porter à discussion.

Avoir un beau plateau est une chose. Mais fallait-il encore que le spectacle soit à la hauteur du palmarès des pilotes engagés. Et là aussi le pari semble gagné ?

Je ne me faisais pas de souci là-dessus. Nous avons mis sur pied une véritable épreuve sportive proposant un spectacle de glisse d’une intensité rare opposant des pilotes tous plus titrés les uns que les autres. Contrairement à la Formule 1, on peut voir des styles de pilotage très différents les uns des autres. On peut prendre comme exemple Jean-Philippe Dayraut qui est capable d’aborder un virage en étant quasiment en marche arrière, et Alain Prost, dont le style est plus coulé, mais tout aussi efficace. Il y en a pour tous les goûts, et ça c’est magique. De voir en manches qualificatives des pilotes se battre à coup de centièmes de secondes, c’est fantastique ! Du côté des constructeurs également la qualité est là. Dacia et Škoda sont impliqués officiellement. Quant à BMW et Toyota ils sont présents via leurs concessionnaires.

Pouvez-vous nous parler du lest embarqué par les vainqueurs ?

Le lest, ça existe dans de nombreuses disciplines. C’est comme l’Impôt Sur la Fortune. Et croyez moi, il y en a qui aimeraient bien l’avoir. Comme le dit très justement Franck Lagorce, c’est plutôt sympa d’embarquer 60 kg, ça veut dire que l’on vient de gagner. Franck a d’ailleurs gagné la seconde course en Andorre, et a donc embarqué 60 kg de lest lors de la première course à l’Alpe d’Huez. Et cela ne l’a pas empêché de jouer la victoire. De plus, les ingénieurs sont assez malins pour régler les autos en fonction du lest. Je pense que le handicap est plus psychologique qu’autre chose.

Le Trophée Andros Electrique en est à sa deuxième édition et prend de plus en plus d’ampleur. Ce doit-être une grande satisfaction ?

Les résultats dépassent probablement nos attentes. Le Trophée Andros Electrique a vu le jour un an avant la date prévue. Nous avions un plan avec Frédéric Gervoson de cinq ans pour essayer de gagner une course avec une voiture électrique parmi les thermiques. Et Franck Lagorce y est parvenu au bout de trois ans et demi. Nous sommes en avance. La protection de l’environnement est un sujet qui nous préoccupe depuis longtemps. La glace est notre matière première, celle qui constitue la surface de nos circuits et si le réchauffement de la planète se poursuit, ce pourrait être très la fin du Trophée Andros.

En travaillant sur les énergies nouvelles, l’électrique nous a semblé la plus adaptée pour des courses de sprint.

Etes-vous étonné par les retours très positifs des pilotes sur les sensations ressenties au volant des Andros Cars ?

Plus ils sont jeunes, plus ils sont ravis.  C’est inévitable. Les pilotes roulant depuis 20 ou 30 ans vont faire des comparatifs. En revanche, les jeunes pilotes comme Loïc Duval, Nicolas Prost, Christophe Ferrier, etc. ont un regard neuf et ils devront vivre avec cette ère de nouvelles technologies.

C’est donc normal qu’ils soient passionnés.

Le 5 Mars 2011, la Super finale du Trophée Andros retourne au Stade de France pour la 7ème fois…

Le Stade France c’est vraiment un truc de fou ! Qui va au Stade De France aujourd’hui ? En ce qui concerne le sport, il y a deux fédérations : le football et le rugby. L’Andros investit le Stade de France pour la 7ème fois. C’est extraordinaire ! On ne mesure même pas l’importance que ça peut avoir dans le monde. C’est la seule compétition auto-moto, proche de la capitale dont le spectacle est assuré par de très grands champions.

Les fans doivent réserver leurs places au plus vite. Il n’y en aura peut-être pas pour tout le monde !

Les gens qui vous fréquentent tous les hivers sur le Trophée Andros prétendent ne jamais vous avoir vu aussi détendu. Est-ce seulement une impression ?

L’Andros est arrivé à pleine maturité : c’est une véritable marque. Je suis relativement zen. J’en profite peut-être un petit peu plus car j’ai pleine confiance aux équipes et aux pilotes qui respectent l’événement.

D’après un communiqué Trophée Andros

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