26 September 2013
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Football – Un point précieux pour Bordeaux face à Lorient

Les Girondins étaient à Lorient cet après-midi pour le compte de la 6ème journée. La première période a été totalement folle avec cinq buts marqués. Diabaté a ouvert les hostilités sur penalty (8’). Aboubakar a égalisé (23’) mais Sertic (25’) puis Saivet (31’) ont donné deux buts d’avance à nos couleurs sur des frappes lointaines. Monnet-Paquet a réduit l’écart juste avant la pause. Lorient a trouvé la faille en deuxième période par Diallo (59’). Les deux équipes ont terminé épuisé et repartent avec un point mérité et spectaculaire.

L’avant-match

Les Girondins arrivent en Bretagne avec la nécessité de se relancer. Après trois défaites de suite face à Saint-Etienne (2-1), Paris (0-2) et Francfort (3-0), les Bordelais doivent repartir de l’avant. Pour décoller de la 17ème place de la L1, Francis Gillot choisit un 4-2-3-1 : Carrasso (c.) – Mariano, Sané, Planus, Poundjé – Nguemo, Poko – Obraniak, Saivet, Maurice-Belay – Diabaté.
Christian Gourcuff veut aussi que ses joueurs réagissent. 14ème, les Bretons souhaitent absolument gagner à domicile pour revenir dans le haut de tableau. Pour ce faire, le technicien des Merlus met en place un 4-4-2 : Audard – Baca, Bourillon, Ecuele Manga (c.), Guerreiro – Sunu, Jouffre, Lautoa, Barthelmé – Diallo, Aboubakar.

L’entame idéale

Les Girondins débutent la partie avec application. Lorient a le ballon mais Bordeaux défend bien. Ludovic Obraniak est le premier à se mettre en évidence. D’abord avec un coup-franc qui ne donne rien (6’), ensuite avec un bon appel à gauche et un corner obtenu. Il le frappe et trouve Mariano au deuxième poteau. Le centre du Brésilien est touché de la main par Aboubakar. Monsieur Bastien désigne le point de penalty. Cheick Diabaté prend ses responsabilités et Fabien Audard à contre-pied (0-1, 8’).

Le premier quart d’heure est également marqué par des changements. Gilles Sunu, touché aux ischios, sort pour Monnet-Paquet (14’). Blessé à la cheville, Poko doit sortir pour Grégory Sertic qui dispute ses premières minutes en L1 (16’).

Un quart d’heure totalement fou

Vincent Aboubakar veut se racheter et inquiète Carrasso à trois reprises (16’, 18’ et 21’). Celle de la 18ème minute est la meilleure occasion pour Lorient. Lautoa trouve Aboubakar d’un long ballon. Il contrôle et élimine Marc Planus mais frappe à côté. Cédric Carrasso se montre aussi décisif avec une double parade devant Diallo et Monnet-Paquet (20’) et une bonne sortie devant Diallo (21’). A force de pousser, Lorient va égaliser. Kevin Monnet-Paquet file à droite et centre. Aboubakar, lancé plein axe, reprend de volée et bat Carrasso (1-1, 23’).

C’est alors que la rencontre devient totalement folle. Sur le coup d’envoi, Bordeaux prend la balle et Saivet trouve Sertic plein axe. Le milieu bordelais arme une lourde frappe. Audard fait une faute de main et la balle roule dans le but lorientais (1-2, 25’). Les Merlus, cette fois, sont sonnés. Ils vont bientôt être doublement punis par le génie d’Henri Saivet. A 25 mètres, il crochète un adversaire et déclenche une frappe splendide qui termine dans la lucarne de Audard (1-3, 31’). Un but fantastique pour le n°10 bordelais qui inscrit son 2ème but de la saison, comme Cheick, mais le 3ème en tout avec le Trophée des Champions.

Lorient réduit l’écart

Ce troisième but calme un peu les ardeurs bretonnes. Menés de deux buts malgré un bon match, Lorient accuse le coup. Les joueurs de Christian Gourcuff repartent à l’assaut quelques secondes plus tard. La défense bordelaise est régulièrement prise en défaut sur de longs ballons. Aboubakar fait souffrir la charnière centrale au Scapulaire (34’ et 35’). Bordeaux a laissé passer l’orage et cherche le KO.
Obraniak, Saivet, Maurice-Belay montrent beaucoup d’inspiration et placent des contres dangereux. Malheureusement, Lorient va revenir. Sur une longue balle à gauche de la défense, Maxime Poundjé commet une grosse erreur. Sa passe en retrait pour Cédric Carrasso n’est pas assurée. Monnet Paquet a bien suivi et glisse la balle entre les jambes de Cédric Carrasso (2-3, 45’). Fin d’une première mi-temps incroyable avec cinq buts marqués.

Sadio Diallo égalise pour Lorient

Le match repart sur un rythme plus tranquille. Bordeaux cherche à gérer en défendant bien. Lorient, de son côté, fait entrer Robert pour Barthelmé (46’). Pas d’occasion à se mettre sous la dent si ce n’est un centre de Baca capté par Carrasso (50’) et une frappe de Robert à côté (51’). Maxime Poundjé semble touché par son erreur. Il manque son contrôle devant Robert et le percute, prenant le premier carton jaune du match (53’).
On pense le plus dur passé mais Sadio Diallo va entrer en scène. L’attaquant des Merlus sollicite une parade de Carrasso (58’). Il profite ensuite d’une passe lobée de Jouffre pour contrôler de la poitrine et fusiller notre gardien de près (3-3, 59’). La défense bordelaise a encore été prise sur un ballon aérien. C’est la fois de trop et Lorient revient à hauteur de nos Girondins.

Bordeaux tient le coup

Les Merlus, revigorés, poussent pour prendre l’avantage. Bordeaux profite également de plus d’espace. Yann Jouffre prend d’ailleurs un carton pour avoir retenu Diabaté, parti en contre (60’). La défense bordelaise est néanmoins fébrile. Planus donne un ballon compliqué à Carrasso. Aboubakar met la pression et contre le dégagement. La balle reste sur la pelouse et Diallo place une tête de peu à côté (64’) ! Une très grosse occasion pour Lorient.

Les Girondins cherchent à revenir dans le match et profitent d’une baisse de régime de Lorient. Obraniak se replace dans l’axe et Saivet à droite. Les permutations sont nombreuses à Bordeaux. Maurice-Belay se met également en évidence après une belle première période. Il centre d’abord pour Diabaté qui manque la balle d’un cheveu (70’). Il prend ensuite un avertissement injuste pour simulation alors que Baca lui tirait le maillot (72’).

Un point précieux et spectaculaire

Le dernier quart d’heure se joue sous le sceau de la fatigue. Des deux côtés, les blocs ne suivent plus les contres. Le ballon va d’un camp à l’autre, le milieu de terrain est un no man’s land. Dès lors, le suspens est total et chaque équipe peut l’emporter. Fabien Robert fait planer le danger. D’abord avec une frappe en angle fermée (82’) puis avec une tentative lointaine de l’extérieur (85’). Cédric Carrasso se montre impérial à deux reprises.

Les Girondins souffrent dans les dernières minutes. Les Bordelais n’en peuvent plus et résistent tant bien que mal. Cédric Carrasso rassure tout le monde en fin de match en se couchant bien sur un centre de Monnet-Paquet (87’) puis en dégageant sereinement à chaque fois que c’est nécessaire. Au final, les Bordelais décrochent un point précieux et spectaculaire au Stade du Moustoir. On attendait une réaction. Elle a été donnée. Si tout n’est pas parfait, la prestation est encourageante pour la suite.

Source: Girondins.com

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