6 August, 2010
 

Mercedes

mercedes-logoMercedes Grand Prix est une écurie de Formule 1, appartenant au constructeur automobile allemand Mercedes-Benz qui a débuté en Formule 1 en tant que constructeur en 1954 sous le nom Daimler-Benz avant de se retirer du championnat du monde fin 1955, suite à un grave accident aux 24 Heures du Mans. Mercedes a remporté deux titres de champion du monde des pilotes en 1954 et 1955 avec Juan Manuel Fangio.

Mercedes est revenu en Formule 1 en 1993 en tant que motoriste de l’écurie Sauber. Mercedes a ensuite motorisé les écuries McLaren (dont il était actionnaire), Force India et Brawn GP. Le groupe allemand a fait son retour en tant que constructeur de châssis en 2010 suite au rachat de 75,1 % de l’écurie Brawn GP le 16 novembre 2009.

Mercedes s’illustre très tôt en Grand Prix puisque trois voitures sont engagées lors du Premier Grand Prix de l’histoire automobile, au Circuit du Mans en 1906. Toutefois, les années 1930 constituent une période-clé dans l’histoire sportive de la marque par la volonté d’Adolf Hitler de démontrer la supériorité de l’Allemagne, Mercedes-Benz et Auto-Union sont ainsi soutenues officiellement par le régime nazi pour se distinguer en course.

En 1934, Manfred von Brauchitsch remporte la première grande épreuve de Mercedes, au Nürburgring. Comme sa voiture, en livrée nationale blanche, pesait un kilo de plus que le poids maximal autorisé, il fait poncer la peinture recouvrant sa Mercedes pour revenir sous le poids. C’est avec une voiture d’une belle couleur argentée-aluminium qu’il remporte la victoire et lance la légende des flèches d’argent.

Dès l’année suivante, Rudolf Caracciola remporte le championnat d’Europe de l’AIACR et récidive en 1937 et 1938. Les voitures allemandes dominent nettement la concurrence (en 1936, Bernd Rosemeyer remporte le championnat pour le compte d’Auto-Union) tandis que seul Tazio Nuvolari, sur Alfa Romeo sera en mesure de battre les Mercedes, et ce à une seule reprise jusqu’à l’éclatement de la seconde guerre mondiale.

Après la guerre, il faut attendre 1954 pour qu’Alfred Neubauer, le directeur sportif de Mercedes, n’engage officiellement son écurie en compétition. Il recrute le champion du monde 1951, Juan Manuel Fangio qui ne tarde pas à se mettre en évidence.

Au Grand Prix de France, troisième manche de la saison 1954 (abstraction faite des 500 miles d’Indianapolis disputés sous la Formule Internationale), Mercedes lance la Mercedes W196, qui se distinguera par une aérodynamique très soignée (à l’inverse des autres F1, une des versions de la W196 aura même des roues carénées), tandis que sa couleur argentée rappelle aux observateurs les grandes heures de la marque aux “flêches d’argent” d’avant-guerre.

Les adversaires de Fangio qui espéraient que Mercedes souffre d’un temps d’adaptation, en sont pour leurs frais puisque l’Argentin obtient la pole position et gagne devant son coéquipier Karl Kling.

À Silverstone, dans des conditions qui conviennent mal aux caractéristiques de sa voiture, Fangio termine seulement quatrième, mais au Nürburgring, sur la W196 non carénée, il reprend sa marche triomphale. Son succès est toutefois assombri par la mort lors des essais de son jeune compatriote et protégé Onofre Marimon. Deux nouvelles victoires en Suisse puis en Italie assurent à Fangio un facile deuxième titre mondial.

Malgré une concurrence qui aiguise ses armes, notamment Alberto Ascari au volant de la Lancia D50, première monoplace à moteur porteur V8, Fangio entame la saison 1955 en position de favori. Il débute d’ailleurs l’année par l’une de ses plus fameuses victoires, en Argentine où, sous un soleil de plomb, fort d’une condition physique irréprochable et de son expérience des redoutables carreteras argentines, il parvient à rallier victorieusement l’arrivée en solitaire alors que ses concurrents sont accablés par la chaleur.

Après un abandon sur casse moteur à Monaco, Fangio participe, avec son équipier en Formule 1 Stirling Moss, aux 24 Heures du Mans, au volant de la Mercedes 300 SLR. Fangio est à la lutte avec la Jaguar de Mike Hawthorn lorsque, quelques heures après le départ seulement, une manœuvre brutale d’Hawthorn pour rentrer aux stands provoque un écart de la voiture de Lance Macklin que ne peut éviter Pierre Levegh dont la Mercedes se désintègre et provoque le décès de 82 personnes. Quelques heures plus tard, alors que l’équipage Fangio-Moss est en tête de la course, la direction de Mercedes décide de retirer ses voitures de la course.

Amputée de plusieurs manches suite au drame des 24 Heures, la saison de Formule 1 se poursuit néanmoins, toujours dominée par Mercedes, sans réelle opposition après le retrait de la Scuderia Lancia (en proie à des difficultés financières et meurtrie par l’accident mortel d’Alberto Ascari) et compte tenu de la petite forme des Ferrari et Maserati. Fangio s’impose à Zandvoort, termine second à Aintree derrière Moss puis l’emporte à Monza, s’adjugeant du même coup son troisième titre mondial.

En seulement douze courses, les monoplaces Mercedes ont signé 9 victoires, 8 pole positions, 9 meilleurs tours, 17 podiums et 5 doublés. Elles ne feront leur réapparition qu’en 2010.

En 1993, Mercedes-Benz rachète 10 % d’Ilmor, une entreprise fondée en 1984 par deux anciens ingénieurs de chez Cosworth, Mario Illien et Paul Morgan. À l’origine spécialisée dans la conception de moteurs destinés au championnat CART, Ilmor s’est lancé en Formule 1 à partir 1991 avec l’écurie March Leyton-House puis Tyrrell en 1992.

En 1993, Ilmor développe un bloc V10 10 à 72° de 3,5 litres (Ilmor Type 2175 A) pour équiper l’écurie Sauber, partenaire de longue date de Mercedes en Endurance. Si le moteur est dénommé Ilmor, les monoplaces arborent déjà un logo Concept by Mercedes sur leur coque.

Dès la saison suivante, le nouveau moteur (moteur Ilmor Type 2175 B) est rebadgé Mercedes et le logo de carrosserie est désormais Powered by Mercedes. Parallèlement, le bloc moteur de l’année précédente équipe la modeste écurie Pacific Racing, mais sous le seul nom d’Ilmor.

En 1995, Mercedes-Benz quitte Sauber pour McLaren mais continue logiquement sa collaboration avec Ilmor pour la conception des moteurs. La première victoire est acquise au Grand Prix automobile d’Australie 1997 avec David Coulthard, puis Mika Häkkinen remporte les titres de champion du monde des pilotes en 1998 et 1999 tandis que l’équipe Team McLaren Mercedes est sacrée championne du monde des constructeurs en 1998.

En 2002, un an après le décès accidentel de Paul Morgan, Mercedes-Benz prend le contrôle d’Ilmor à hauteur de 55 % et renomme la société Mercedes-Ilmor. En 2005, Mercedes-Benz rachète totalement le département Formule 1 d’Ilmor, qui devient Mercedes-Benz High Performance Engines Ltd.

En 2008, Lewis Hamilton devient champion du monde des pilotes au volant d’une McLaren-Mercedes. En 2009, Mercedes fournit trois écuries engagées en Formule 1, Mclaren, Force India et la nouvelle écurie Brawn GP fondée par Ross Brawn sur les cendres de Honda Racing F1 Team. L’écurie novice réussit alors la performance de décrocher les titres de champions du monde des pilotes avec Jenson Button et des constructeurs, de remporter 8 victoires, de décrocher 15 podiums, de signer 5 pole positions et 4 meilleurs tours en course. À l’issue de la saison de Formule 1, Mercedes annonce le rachat de Brawn GP afin de participer au championnat 2010 en tant que constructeur et non plus seulement en tant que partenaire-motoriste. Mercedes poursuit néanmoins dans ce simple rôle auprès des écuries McLaren et Force India.

Le 16 novembre 2009, Daimler AG (maison mère de Mercedes-Benz) et Aabar Investments PJSC rachètent 75,1 % de Brawn GP, l’écurie qui vient de remporter le championnat du monde, et la renomment Mercedes Grand Prix. Ross Brawn et Nick Fry restent à la tête de l’écurie, Norbert Haug étant à la tête du département moteur. Dans le même temps, McLaren rachètera les 40 % de Mercedes dans son écurie d’ici 2 ans, et bénéficiera d’une fourniture de moteur jusqu’en 2015.

Ce rachat de Brawn GP par Mercedes provoque toutefois des critiques parmi les dirigeants de l’entreprise. Erich Klemm, un des membres du conseil de surveillance de Daimler AG (la maison mère de Mercedes) déclare ainsi : « Dans nos usines, chaque cent investi doit en rapporter trois. Nos employés sont directement touchés par la crise, ils ont moins d’heures de travail et donc des revenus plus faibles. Dans ces temps difficiles pour l’économie, notre société devrait mieux investir dans le marketing de ses voitures de série [...] Nous n’arrivons pas à comprendre pour quelle raison le conseil d’administration s’est lancé dans un nouveau projet en F1 »

Dieter Zetsche, le patron de Daimler AG estime quant à lui que cet investissement est une bonne chose ; « À partir de 2011, nous aurons un budget pour la Formule 1 sous les 60 millions d’euros par an. Cette somme représente environ un quart de ce que nous dépensions ces dernières années. À l’avenir, nous allons attirer l’attention sur notre marque à un coût moindre ».

Le 23 novembre 2009, Nico Rosberg est officialisé comme premier pilote titulaire pour la saison 2010. Le 23 décembre 2009, Mercedes officialise la signature du septuple champion du monde Michael Schumacher à compter de la saison 2010. Le 4 février 2010, Nick Heidfeld est officiellement annoncé comme pilote de réserve de l’écurie.

Le 21 décembre 2009, l’équipe annonce la signature d’un contrat de parrainage avec le groupe pétrolier malaisien Petronas et prend le nom de Mercedes Grand Prix Petronas

Source Wikipédia

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