21 October 2010
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F1 – Présentation du Grand Prix de Corée

Le Renault F1 Team évoque le prochain Grand Prix de Corée .

Robert Kubica : « Toute prédiction en vue du week-end de Grand Prix en Corée est difficile »

Robert, le temps a désormais passé après le week-end de Suzuka. Quel regard portez-vous sur ce week-end de course ?
J’ai été agréablement surpris par notre niveau de compétitivité. J’avais espéré être plus compétitif qu’à Singapour car le circuit de Suzuka est plus proche de celui de Spa, mais je ne m’attendais pas à ce que nous soyons aussi rapides. L’effort fourni lors de la séance de qualifications a été très grand et j’ai été surpris d’être aussi haut sur la grille de départ, mais au final ces efforts n’ont pas payé. C’est la course : on rencontre parfois des problèmes et je n’y ai pas repensé depuis.

La Corée sera un nouveau défi pour tout le monde. Que savez-vous du circuit ?
J’ai vu des vidéos sur internet et j’ai récolté autant d’informations que possible avec l’équipe. Je vais faire quelques tours de simulation pour apprendre le tracé avant de faire le tour du circuit à pied avec les ingénieurs le jeudi mais pour être honnête, le premier tour d’installation vous donne autant d’information que toutes les préparations.

Que pensez-vous du circuit?
Il semble assez intéressant. Il y a un peu de tout : de longs virages, des sections très rapides, d’autres plus lentes, et la dernière partie à l’air d’être un réel défi. Tout dépendra du niveau de grip des caractéristiques de l’asphalte. Si le grip est élevé, certains virages seront pris à fond ; s’il est faible, ils présenteront un plus grand défi. Nous avons déjà pu observer cette année à Hockenheim et au Canada, que le niveau d’adhérence varie énormément avec un nouveau tarmac. Cela rend difficile toute prédiction en vue du week-end de Grand Prix en Corée, tout comme il est pour le moment impossible de connaître notre niveau de compétitivité par rapport à nos concurrents.

Vitaly Petrov: « Le top10 doit être mon objectif ce week-end »

De quelle manière avez-vous préparé la prochaine course, en Corée du Sud?
Il est difficile de faire quelque chose de spécifique car c’est un tout nouveau circuit où aucune course n’a encore eu lieu. Cela veut dire que les informations à disposition sont très limitées. J’ai fait de la simulation pour apprendre le tracé. Comme c’est un nouveau circuit, je pense que ça rend les choses un peu plus faciles pour moi car nous sommes tous dans la même situation et devrons tous apprendre cette nouvelle piste.

Quelle est votre approche lorsque vous apprenez un nouveau circuit?
La meilleure chose est de faire le tour du circuit à pied et de le voir par soi-même. Ensuite, j’aime faire des tours de piste à vélo afin de le comprendre le mieux possible. Il faut observer des choses comme les cordes et les endroits où on peut prendre large. Tout cela est utile mais il est évident que l’on apprend le plus durant les premiers essais libres. Il est important de connaître le tour à la fin de la première séance.

Quelle est votre opinion initiale du tracé ?
Le circuit a l’air difficile. Le troisième secteur pourrait présenter un défi car il est lent et on prendra probablement les virages en seconde ou troisième vitesse. Les virages sept et huit seront rapides et il y a trois longues lignes droites où il sera important d’utiliser le f-duct. Dans l’ensemble, je pense que ce sera un bon circuit pour notre voiture. Il devrait également y avoir quelques opportunités de dépassements.

Il ne reste plus que trois courses, quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés pour la fin de cette saison ?
J’essaie toujours d’être dans le top10 et cela doit être mon objectif ce week-end. Je pense que nous avions le potentiel de réaliser cela à Suzuka mais il faut que je m’assure de ne pas faire d’erreurs. Il est important de marquer des points et cela sera mon objectif pour la Corée.

Quelle est votre réaction suite à l’annonce d’un Grand Prix de Russie à Sotchi en 2014?
Je suis très fier que mon pays ait pris cette décision, cela rendra la Formule 1 encore plus populaire en Russie. Presque tous les pilotes du plateau ont déjà un Grand Prix à domicile alors j’espère que je pourrai connaître ce même feeling très particulier d’une course à domicile dans quelques années.

Eric Boullier « La Formule 1 sera accueillie avec enthousiasme par les fans coréens »

Dans quel état d’esprit l’équipe se trouvait-elle après le Grand Prix du Japon?
Les premières réactions étaient une très grande frustration, et de la déception. Quand on débute la course troisième sur la grille et que celle-ci ne dure pas plus de trois tours, on ne peut pas être dans un état d’esprit différent, surtout lorsqu’on perd l’opportunité d’un podium. Néanmoins, on peut aussi retenir des points positifs : Robert a fait un travail exceptionnel en séance de qualifications – il a probablement réalisé son meilleur tour de l’année – en se hissant quatrième. Et puis, notre niveau de compétitivité était bien meilleur qu’à Singapour. A présent, notre défi sera d’atteindre à nouveau ce niveau de performance avant la fin de la saison.

Nous visitions la Corée pour la première fois…
C’est toujours excitant de découvrir un nouvel endroit et, suite à notre Roadshow à Seoul début octobre, nous savons que la Formule 1 sera accueillie avec enthousiasme par les fans coréens. Un nouveau circuit apporte son lot d’inconnues et de potentielles surprises pour l’ensemble du plateau. Le tracé présente un bon nombre de challenges, certains conviendront à notre voiture, d’autres moins. Comme toujours, notre objectif sera d’extraire le maximum de la monoplace et d’exploiter chaque opportunité qui se présentera à nous.

L’équipe est à présent à 43 points derrière MercedesGP au championnat des constructeurs. La quatrième place reste-t-elle un objectif réaliste ?
Il reste trois courses et le combat sera difficile – mais c’est la F1 et tout peut arriver. Nous respectons beaucoup Mercedes en tant que concurrent. C’est l’équipe championne en titre, elle a connu une bonne seconde partie de saison et a bien su exploiter ses opportunités. Même si nous ne la dépassons pas au championnat, nous pourrons être très fiers de nos résultats cette année. Nous traversions une période difficile il y a douze mois, nous sommes l’équipe a le plus amélioré ses performances en 2010 et, en deuxième moitié de saison, nous nous sommes battus contre les équipes de tête. C’est un hommage à la qualité du travail des membres de l’équipe à Enstone – et c’est très prometteur pour l’avenir.

Découvrir Yeongam

L’arrivée d’un nouveau circuit au calendrier de la F1 est toujours un événement particulier. Le Grand Prix de Corée qui se déroulera à Yeongam a tous les ingrédients nécessaires pour être une course divertissante. Le sens du tracé va à l’inverse des aiguilles d’une montre et présente une belle gamme de virages, de longues lignes droites et qui offre de réelles opportunités de dépassement. Quels sont les défis auxquels l’équipe doit faire face lorsqu’il s’agit d’apprendre et de comprendre un nouveau circuit ? De quelle manière l’équipe se prépare-t-elle pour aborder l’inconnu ?

« Les premiers préparatifs ont débuté il y a pas mal de temps, lorsque la FIA a mis à la disposition des équipes une carte détaillée du circuit, » explique l’Ingénieur Chef du Renault F1 Team, Alan Permane. « Nous avons pu créer une représentation digitale à partir de ce document et nous avons ensuite demandé à nos pilotes d’y ajouter ce qu’ils pensaient être la bonne trajectoire de course. »

Une fois le tour virtuel en place, l’équipe a passé un mois à faire des simulations pour prendre un peu d’avance et commencer à travailler sur la mise au point requise par Yeongam. « Les simulations nous ont permis d’évaluer l’appui aérodynamique optimum, le set up de la suspension, la garde au sol et même l’impact des niveaux d’essence sur le temps au tour, » confirme Alan. « Il reste pas mal d’inconnues, comme par exemple le niveau d’adhérence de la surface, les bosses, ou l’inclinaison des virages. Néanmoins, nous avons tout de même une idée assez claire de la mise au point requise avant même d’arriver au circuit. »

Qu’ont révélé les simulations ? Le temps au tour estimé est de 1min 44s. Les voitures seront à fond durant 55% du tour et sur les freins 20% du tour. La vitesse moyenne sera de 195km/h atteignant jusqu’à 315km/h sur la ligne droite longue de 1.15km entre les virages deux et trois. En ce qui concerne les virages, le huit est surement le plus rapide du tour, il sera pris à 235km/h, tandis que le virage trois est le plus lent, il sera pris à tout juste 65km/h, selon les estimations.

En savoir déjà autant sur le circuit signifie que les ingénieurs pourront travailler sur leur programme habituel pour les essais libres du vendredi tandis que les pilotes devront tout de même faire plus de roulage que d’habitude en EL1 pour apprendre le circuit. Pour les ingénieurs, une des priorités sera de déterminer les rapports de boîte de vitesses, surtout pour les deuxième, troisième et quatrième rapports. Même si les ratios pour les EL1 sont déjà choisis, les mécaniciens peuvent s’attendre à une pause déjeuner bien remplie si des changements sont nécessaires en vue des EL2.

Concernant la mise au point aérodynamique, le set up ne sera pas très différent de celui de Suzuka: « Les appuis nécessaires seront plutôt élevés et nous planifions de rouler avec le même package d’ailerons utilisé à Suzuka, » explique Alan. « Il y a quelques virages rapides tels que les virages sept et huit qui me rappellent les virages cinq et six de Sepang. Ils requièrent des changements de direction rapides et nous nous attendons à ce que le virage sept soit pris à fond, le virage huit presque à fond. Il sera également important de maximiser le f-duct dans les longues lignes droites car celles-ci offrent de bonnes opportunités de dépassement dans les virages un et trois. »

Une autre caractéristique significative du tour est le nombre de virages lents et techniques comme la séquence des virages quatre à six ou les virages 15 et 16 vers la fin du tour. Un bon équilibre au passage de ces virages sera important pour réaliser une bonne performance. « Une voiture vive pour bien négocier les entrées et une bonne traction sont nécessaires pour passer ces secteurs, » confirme Alan. « Il est important que la voiture soit efficace dans ce genre de virages car c’est à ces endroits que l’on peut gagner le plus de temps. »

D’après un communiqué Renault F1 Team

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