Le week-end de Christophe Ferrier en Trophée Andros Electrique a commencé hier matin. « Ferriernen », en tant que pilote de la voiture arborant les couleurs de la ville de Nice, a pris fort logiquement la tête du convoi des Andros Cars qui défilaient sur la célèbre Promenade des Anglais.
Situé non loin de la citée azuréenne, Isola 2000 était donc l’étape à domicile pour Christophe Ferrier, lui-même originaire de la région. Et si tout cela ne suffisait pas à lui mettre la pression, de nombreux proches avaient fait le déplacement pour venir l’encourager. Au vu des acclamations accompagnant chacun de ses dépassements, ils étaient pour le moins nombreux.
Après avoir terminé deuxième de la course 1 et troisième de la suivante, l’Andros Car aux couleurs de Nice Côte d’Azur s’est imposée lors des deux dernières épreuves. Quatre podiums en autant de courses disputées, le résultat est plus que satisfaisant. Le tandem de la voiture portant le n°2 revient par la même occasion à un petit point du duo Nicolas Prost-Pilot, qui tient toujours les rênes du classement général.
« J’avais vraiment à cœur de réussir ce meeting, mais je dois avouer que je n’étais pas forcément très optimiste après les premiers tours de roues, déclare Christophe Ferrier. Je me cherchais un peu au début, mais finalement tout est rentré dans l’ordre par la suite. Nous effectuons une excellente opération. Ça restera comme un grand week-end ! »
A ses côtés sur le podium, on retrouve la Derichebourg, confiée à Stéphane Ortelli. Le Monégasque a franchi un cap ce week-end. Le voir jouer la gagne lors des dernières manches de l’hiver n’aurait rien de surprenant.
« C’était génial, jubile le vainqueur des 24 Heures du Mans 1998. J’ai vraiment eu un déclic. Derichebourg et moi-même montons sur notre premier podium, après avoir terminé deuxièmes des deux dernières courses. Lors de l’ultime manche, je suis en tête, mais je commets une erreur à deux tours de but. Mais certaines deuxièmes places valent plus que des victoires, et celle-ci en fait partie. Quand Christophe (Ferrier) m’a dépassé, j’ai réussi à suivre son rythme. Je n’ai pas autant d’expérience que lui sur la glace et au volant de l’Andros Car, et ceci montre que nous sommes dorénavant bien dans le coup. »
Troisièmes, STEF-TFE et Olivier Pernaut repartent également d’Isola 2000 avec le sourire, après avoir notamment remporté la course 2.
« Avec une victoire et trois podiums, nous ne pouvons qu’être satisfaits, souligne Olivier Pernaut. J’ai de plus obtenu ma première pole position de l’hiver, ce qui est également très positif. Au classement général je reprends des points à tous mes concurrents directs hormis Christophe Ferrier. La saison est encore longue, et la lutte s’annonce très serrées jusqu’au bout. »
Les joies du podium, Norauto et Marlène Broggi ne les ont pas connues. Pourtant, un tel résultat n’aurait pas été usurpé au vu des performances affichées. Lors de la deuxième séance d’essais chronométrés, Marlène a signé la pole position au nez et à la barbe de tous les ténors de la discipline. Las, la malchance ne quittera pas la voiture 100% Electrique aux couleurs bleu et jaune de Norauto, avec notamment trois abandons suite à des soucis mécaniques ou à des incidents de course. Marlène termine tout de même première pilote féminine.
« Je rencontre des problèmes électriques lors de la 2e course, soupire-t-elle. Lors des courses 3 et 4 je m’élance depuis la pole position, et choisis de partir depuis le côté droit de la grille de départ. En course 3, je suis mis sous pression par Christophe Ferrier. J’attaque, et en passant sur une ornière ma voiture est projetée contre le mur. Christophe est près de moi et ne peux m’éviter. Je prends également un mauvais départ lors de la course 4, je me fais taper, et je dois renoncer. Le positif est que nous avons montré que nous étions performants, qu’on pouvait faire des bonnes qualifications. »
Le duo Pilot / Nicolas Prost est toujours en tête du classement général malgré un week-end en demi-teinte, mais les tandems Nice Côte d’Azur / Christophe Ferrier, Andros / Franck Lagorce et STEF-TFE / Olivier Pernaut ne sont pas loin derrière. Avec quatre pilotes regroupés en neuf points, le suspense est total en Trophée Andros Electrique.
D’après un communiqué Trophée Andros
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