27 July 2012
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F1 2012 – Présentation du Grand Prix de Hongrie

Après deux weekends pluvieux en Grande-Bretagne et en Allemagne, Pirelli s’attend à rencontrer des conditions chaudes et sèches lors du weekend du Hungaroring, premier circuit à avoir été ouvert derrière le rideau de fer en 1986. La totalité de la piste est étroite et sinueuse mais partage des caractéristiques de piste urbaine, en raison de ses faibles vitesses de passage et du peu d’adhérence disponible, même si les conditions évoluent cependant progressivement, au fur et à mesure que la gomme se dépose.

Pirelli vient en Hongrie avec le pneu medium P Zero Blanc et le tendre P Zero Jaune, soit les mêmes que sur le Grand Prix d’Allemagne. Cette combinaison est destinée à proposer le meilleur compromis entre adhérence (nécessaire en raison de la sinuosité du tracé) et durabilité (les températures ambiantes avoisinant habituellement les 30°C).

La traction et le freinage sont deux facteurs essentiels dont le pneu doit s’accommoder en Hongrie ; les fortes températures peuvent augmenter la dégradation si les pilotes ne prennent pas soin de leurs enveloppes. Avec un nombre important de virages serrés et d’importants angles de braquage, les parois des pneus sont particulièrement sensibles aux pics de température et à l’usure, ce qui renforce le besoin d’un style de pilotage coulé.
Contrairement à Silverstone et Hockenheim, le Hungaroring ne verra pas de pneus expérimentaux proposés lors des essais. Chaque pilote aura ainsi une allocation de six trains mediums et cinq trains tendres pour le weekend de course.

L’œil du Directeur de Pirelli Motorsport :

Paul Hembery : “ Le Hungaroring proposera un contraste assez frappant par rapport aux circuits que nous venons de visiter car il est le circuit permanent le plus lent du calendrier. Cela n’en demeure pas moins un endroit difficile pour les pneus : en réalité, un tracé sinueux et glissant génère souvent plus de chaleur sur le pneu qu’une piste rapide et fluide – particulièrement par fortes températures. Ceci dit, nous avons eu de la pluie l’an dernier en Hongrie, il est donc important de ne pas être trop affirmatif ! Nous manquons encore d’informations sur la performance des pneus slicks en conditions de course sur le Hungaroring. L’équilibrage des besoins entre vitesse et durabilité sera la clé pour tirer le meilleur parti des pneus, afin de garder la dégradation sous contrôle. Dépasser est traditionnellement difficile, les pilotes auront donc là une belle opportunité de mettre en place leur stratégie pour gagner des positions en course. De ce fait, le travail réalisé durant les essais libres sera vital pour la préparation de la stratégie de course. Une opportunité dont les équipes n’ont pas bénéficié ces derniers temps, en raison du mauvais temps lors des deux derniers Grand Prix.

L’œil du pilote de course :

Nico Hulkenberg (Force India) : “J’ai de très bons souvenirs de course au Hungaroring, particulièrement en 2010, lorsque je suis arrivé 6ème, ce qui était mon meilleur résultat en carrière à l’époque. J’ai aussi couru ici en GP2 en 2009 et remporté la course. Je suis donc impatient d’y être… et Budapest est une ville sympa à visiter ! Bien qu’il s’agisse d’un circuit assez lent, il est très difficile de réaliser un bon tour car chaque virage s’enchaîne avec les autres. C’est un défi de trouver le rythme. Côté pneumatique, les demandes sont importantes car l’on tourne presque toujours et il n’y a pas de longue ligne droite où les pneus peuvent descendre un petit peu en température. Je pense que nous devrions pouvoir nous battre pour les points ce weekend car nous sommes assez performants sur les circuits sans trop de virages rapides, comme ceux de Monaco ou Valence. Espérons donc que les caractéristiques du circuit conviendront à notre voiture ».

L’œil du pilote d’essais Pirelli :

Jaime Alguersuari : “ La Hongrie est un peu comme une piste de karting : c’est très sympa mais vraiment une course difficile pour les pneus et le pilote. Votre rythme cardiaque est au plus haut de toute la saison en raison des températures élevées et du peu de rafraîchissement. En termes de réglages, nous courons avec les niveaux d’appuis les plus élevés de la saison, il faut maximiser le potentiel aérodynamique de la voiture et ceci a un effet sur les pneus (l’avant gauche travaillant particulièrement fort). Avec tous ces virages à basse et moyenne vitesse, la traction combinée et la stabilité au freinage sont très importants. Il n’y a qu’un virage à haute vitesse et il s’agit également d’une opportunité de dépassement. L’an dernier fut vraiment compliqué : nous sommes partis avec les intermédiaires avant de passer les slicks mais je pense que ce devrait être assez différent cette année. Les voitures qui devraient bien se comporter ce weekend devraient être celles qui génèrent le plus d’appui, car il s’agit du facteur le plus important ici ».

Les notes techniques :

La ligne de départ-arrivée fait tout juste un peu plus de 700 mètres et elle est la seule ligne droite du tracé. Les pneus subissent constamment des charges latérales sur les 14 autres virages du tracé de 4,381 km. Les monoplaces sont à pleine puissance pendant seulement environ 10 secondes sur le tour.

Les monoplaces avalent les vibreurs à la chicane des virages 6 et 7 comme s’ils étaient sur la trajectoire. Il en résulte un impact important, équivalent à 800 kg sur les pneus.

Sur le Hungaroring, les réglages proposent de forts appuis pour maximiser le grip. Les suspensions sont réglées au plus souple pour améliorer la traction, tout comme à Monaco. Les monoplaces ont également besoin d’un angle de braquage plus élevé pour les changements de direction, et sont donc souvent rigides à l’avant afin d’assurer la précision nécessaire pour garder la trajectoire. Il est néanmoins important de ne pas accentuer l’usure des pneus ; un facteur vital en Hongrie.

Source: Pirelli

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