Football – Girondins de Bordeaux: un match nul courageux face au PSG

Bordeaux affrontait le Paris Saint Germain dans son antre du Parc des Princes, pour la 3e journée de Ligue 1. Malgré la domination adverse, les Girondins ont réussi une grande performance en préservant ce score nul et vierge. Face au ténor annoncé de ce championnat, ce résultat s’avère très satisfaisant.

Le Parc des Princes est plein pour le dernier match de cette 3e journée de Ligue 1. Nos Bordelais donnent le coup d’envoi de la rencontre, tout de blanc vêtus. Le capitaine Cédric Carrasso espère la victoire pour son 200e match de championnat.

Paris roi de la possession

Les bordealais font bonne figure dans ces 5 premières minutes. La défense contre bien les attaques parisiennes et des ouvertures se créent sur les côtés, avec de bonnes actions des latéraux qui se rendent disponibles. Mais les Parisiens ne sont pas en reste et se montrent dangereux dès qu’ils réussissent à accélérer le rythme de la rencontre. La possession est clairement parisienne dans ce premier quart d’heure mais notre équipe, sous pression, n’est pourtant pas réellement inquiétée.

Les Girondins courent après le ballon, mais parviennent à créer une attaque construite à la 19e minute. Paris récupère le ballon et part en contre. Tout va très vite et Javier Pastore décoche une frappe à l’entrée de la surface. Comme à son habitude, Cédric Carrasso montre que son équipe peut compter sur lui en sortant une très belle parade. Le jeu du PSG se met en place et Zlatan Ibrahimovic joue son rôle de chef d’orchestre. Le Suédois multiplie les déviations et montre tout son talent au public du Parc.

Des Bordelais courageux

Tous les ballons sont difficiles à jouer. Les Bordelais se battent et ne concèdent rien à leurs adversaires, à l’image de Cheick Diabaté en sang à la 30e, après un choc avec Sakho. Cette deuxième moitié de période est beaucoup plus hachée. Les Parisiens commettent beaucoup de fautes et Bordeaux refait surface. Notre équipe inquiète deux fois son adversaire par l’intermédiaire de Jussiê et Cheick Diabaté.

Paris est impressionnant dès qu’il accélère, mais les joueurs de Bordeaux prennent confiance en cette fin de mi-temps. A la 40e, Jussiê crée un décalage en s’appuyant sur Ludovic Obraniak et sert Henri Saivet à l’entrée de la surface de réparation. Ce-dernier frappe puissamment mais Salvatore Sirigu capte le ballon. Cette action est le symbole des nouvelles intentions bordelaises. Notre équipe est plus présente dans la partie et atteint la pause sur le score de 0-0, malgré une dernière alerte signée Alex de la tête.

Bordeaux est présent

La deuxième période démarre et Paris a la ferme intention de marquer en se projetant très vite vers l’avant. Côté girondin, nous pouvons noter la performance de Cheick Diabaté qui se bat sur chaque ballon dans un souci de conservation et réalise de belles interventions défensives. Bordeaux confirme ses intentions de fin de période en tenant beaucoup plus le ballon. Mais Zlatan Ibrahimovic alerte une nouvelle fois ses adversaires à la 53e. Il donne une puissance stratosphérique à son coup franc, à l’entrée de la surface girondine. Heureusement, le ballon rase le montant gauche de Cédric Carrasso.

Contrairement au début de match, Les bordealais sont capables de réagir. Henri Saivet réalise de belles courses balle au pied et Cheick Diabaté voit son tir contré sur un beau service de Mariano à la 60e. Même si Paris domine, le match est beaucoup plus équilibré et nous commençons à espérer un beau résultat de notre équipe. Carlo Ancelotti cherche des solutions et fait rentrer Ménez à la place du jeune Rabiot à la 62e.

Paris ne marquera pas

Le chronomètre défile et les joueurs de la capitale s’inquiètent de ce score vierge. Le bloc défensif bordelais est bien en place et gêne son adversaire dans les derniers mètres. Ibrahimovic multiplie les gestes de talent mais manque de réalisme, à l’image de sa frappe qui frôle la lucarne à la 73e. Bordeaux s’accroche à ce score et espère une occasion qui pourrait lui offrir la victoire.

Nous rentrons dans le dernier quart d’heure et Bordeaux semble avoir besoin de joueurs frais. A la 77e, Francis Gillot remplace Ludovic Obraniak par Jaroslav Plasil et Henri Saivet par Grégory Sertic. Paris pousse et il reste 10 minutes à tenir. Nos Girondins restent constants dans cette partie où ils font preuve d’une vaillance remarquable. Nos adversaires ne parviennent pas à marquer malgré de nombreuses tentatives et ce point ramené du Parc se matérialise de plus en plus. A plusieurs reprises, Bordeaux part en contre et manque de créer la surprise par l’intermédiaire de Diabaté ou de Plasil. Mais quand l’arbitre siffle la fin de cette rencontre, c’est bien la satisfaction qui domine côté bordelais. Nos joueurs ont réalisé un grand match en préservant ce score face à une équipe adverse très talentueuse qui a buté sur ce beau collectif bordelais.

Source: Girondins.com

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