26 May 2014
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Football – Bordeaux: pas encore de décision concernant l’entraineur


Lors de la conférence de presse de fin de saison, le président bordelais répond aux questions des journalistes sur l’arrivée du nouvel entraineur girondin. Cette décision sera le fruit d’une intense réflexion entre Jean-Louis Triaud et Nicolas de Tavernost.

girondins.com : Le jour de la signature du nouvel entraineur se rapproche-t-il ?
Jean-Louis Triaud : La date maximum pour le choix de l’entraineur est le 26 juin, le jour de la reprise de l’entraînement. Cela sera donc annoncé avant (rires). Le vœu du club est d’avancer le plus vite possible. Nous voulons avoir le plus de temps possible pour préparer l’avant-saison. A ce stade de nos contacts, je suis incapable de vous donner une date précise. C’est en cours de réflexion.

girondins.com : La semaine dernière, Nicolas de Tavernost a évoqué l’hypothèse Zinedine Zidane, avez-vous une réponse aujourd’hui ?
Jean-Louis Triaud : Je ne me prononcerai pas sur notre recherche d’entraineur et l’avancée des contacts. Il y a eu des discussions, je ne peux pas le nier.

girondins.com : Est-ce que l’arrivée de nouveaux investisseurs fait partie des conditions pour la signature de Zinedine Zidane ?
Jean-Louis Triaud : Nicolas de Tavernost a toujours été clair, si des partenaires souhaitent se joindre à l’aventure, il serait ouvert dans sa réflexion. Maintenant, si nous devons attendre une éventuelle arrivée d’un investisseur, liée à celle d’un entraineur, les délais seraient un peu courts.

girondins.com : L’arrivée évoquée d’un personnage médiatique comme Zinedine Zidane pourrait-elle servir de levier dans la recherche d’investisseur ?
Jean-Louis Triaud : Les investisseurs sont des personnes qui réfléchissent sur le long terme. La présence d’une célébrité, d’un personnage reconnu, ne peut pas être un frein, mais ce n’est pas non plus la seule motivation.

girondins.com : Les finances du club sont-elles un frein pour l’arrivée de tel ou tel entraineur ?
Jean-Louis Triaud : Notre situation est transparente. Il y a un projet, un budget, les entraineurs contactés sont totalement informés. Si ce projet ne leur convient pas, il n’y a pas de débat.

girondins.com : Est-ce que vous partagez cet engouement autour de cette arrivée éventuelle ?
Jean-Louis Triaud : Il y a deux visions, celle d’un supporter et celle d’un président. Lorsqu’on engage un entraineur, on ne le choisit pas parce qu’il est célèbre. Ce choix sera dicté par d’autres critères. Nous souhaitons quelqu’un de tonique, de dynamique, en qui nous croyons. Nous devons être convaincus par l’entraineur et non le personnage médiatique. Le choix de l’entraîneur est une conviction forte sur le talent de la personne et sur ce qu’il peut nous apporter. Nous n’allons pas dire « si je prends cet entraîneur, je ferai 50 abonnements de plus » .Ce n’est pas le bon calcul. Certes nous sommes la propriété d’un médium, mais ce n’est pas une réflexion qui entre dans notre décision. Elle est principalement sportive.

girondins.com : Est-ce que le club s’apprête à changer de dimension avec l’arrivée d’un nouvel entraineur ?
Jean-Louis Triaud : Economiquement, nous avons comme volonté d’arriver à l’équilibre. Il y a dans ce club un double objectif : un challenge sportif et un équilibre financier à respecter. Nous ne ferons pas n’importe quoi. Il y a beaucoup d’exemples de clubs en difficultés après avoir vécu au-dessus de leurs moyens. Ce n’est pas l’intention du club.

girondins.com : Avez-vous défini le profil de l’entraineur et de son staff en raison d’obligations économiques ?
Jean-Louis Triaud : De façon générale, la moindre des choses est qu’un entraineur vienne avec un adjoint. S’il souhaite élargir ou modifier son staff, nous sommes à l’écoute. Généralement, on recrute un couple. Concernant le profil de l’entraineur, il y a plusieurs options. Nous pouvons penser à un entraineur étranger, qui parle français, pour apporter un regard nouveau sur le football français. L’autre option est de prendre de la fraîcheur, de la jeunesse, de l’innovation, de l’envie, du punch.

girondins.com : Existe-t-il un risque de désillusion du côté des supporters si jamais Zinedine Zinane ne vient pas ?
Jean-Louis Triaud : C’est pour cela que vous ne me rendez pas service. Nous n’en avons jamais parlé. Les supporters peuvent avoir un affectif vis-à-vis d’un entraineur particulier. Les supporters apprécient également les résultats et les performances. Ils veulent que le potentiel du club soit exploité au mieux et que les résultats soient en amélioration dans la forme comme dans le résultat.

girondins.com : Est-ce important de trouver une dynamique avec l’entrée dans le Nouveau Stade et d’améliorer l’image du club ?
Jean-Louis Triaud : Les images, elles se fabriquent. Nous sommes 7ème, et la troisième équipe à avoir joué le plus de compétition européenne ces dernières années. Depuis 2010, Bordeaux est la seule équipe à avoir gagné les quatre compétitions françaises. Nous sommes un grand club, performant et très constant ces dernières années même si nous aurions pu espérer mieux.

girondins.com : Est-ce que le style de jeu du nouvel entraineur fait partie de votre cahier des charges ?
Jean-Louis Triaud : C’est important. Le sport professionnel est avant tout une compétition et un résultat. Si nous ne sommes pas très spectaculaire la saison prochaine mais que nous terminons dans les trois premiers, je signe tout de suite. Maintenant l’objectif visé est d’y ajouter la manière. Le Nouveau Stade en lui-même est très attrayant, il mérite à lui seul une visite. Si en plus nous pouvons y ajouter une bonne équipe, nous le ferons. Nous sommes très favorables à l’utilisation des jeunes du centre de formation. A peu près 50% de notre effectif en est issu. Certains garçons ont gagné la coupe Gambardella et sont susceptibles de nous rejoindre. Ils ont gagné en maturité et pourront jouer un rôle la saison prochaine. En France, on considère que les trentenaires sont vieux et les joueurs de moins de 27 ans pas assez mûres. Il ne faut pas hésiter à faire progresser les jeunes. Le problème de la post-formation est qu’un joueur s’entraine avec les pros mais ne joue plus avec la CFA et il stagne.
girondins.com : Donner une chance aux jeunes sera-t-il l’un des objectifs du prochain coach ?
Jean-Louis Triaud : Nous n’allons pas faire l’équipe à la place de l’entraîneur. S’il a un œil sur la formation et l’envie de promouvoir nos jeunes pousses, il sera soutenu dans cette démarche.
girondins.com : Bordeaux est-il un club idéal pour commencer sa carrière, à l’image de Laurent Blanc ?
Jean-Louis Triaud : Vous apportez vous-même la réponse à votre question. Je ne pense pas que Laurent Blanc regrette d’avoir débuté sa carrière à Bordeaux. Au-delà de cet exemple qui peut être encourageant, il y a un outil de travail à Bordeaux, la Plaine du Haillan. Le cadre est magnifique. Il va y avoir un stade extraordinaire. La pression est forte mais saine à Bordeaux. L’accompagnement de l’entraîneur est permanent pour qu’il soit mis dans de bonnes conditions. Nous avons également la chance d’avoir un public connaisseur, respectueux. Ils sont là, ils se manifestent, nous soutiennent, mais ne débordent pas. Pour quelqu’un qui arrive, c’est plaisant, et facile de s’émanciper et de s’épanouir dans ce climat.
girondins.com : Avez-vous déjà parlé de ces avantages avec le futur entraineur ?
Jean-Louis Triaud : Je ne pense pas que cela soit nécessaire d’en parler. Les entraîneurs potentiels sont au courant de la vie du football et connaissent le club. Les entraîneurs échangent entre eux, il y a longtemps que Bordeaux a ce type de comportement. Je n’aurais pas autant de sollicitations sinon.
girondins.com : Avez-vous été beaucoup sollicité ?
Jean-Louis Triaud : Oui, grâce à vous. Quand vous avez commencé à dire que Francis Gillot ne prolongerait pas, j’ai reçu énormément de mails.

girondins.com : Est-ce que dans les négociations avec le futur entraîneur vous négociez autour du statut de celui-ci ?
Jean-Louis Triaud : A Bordeaux nous avons mis en place un système avec une cellule de recrutement. Il y a donc une certaine stabilité dans la recherche des joueurs. Quand on laisse les clés à un entraîneur, il y a toujours des joueurs qui restent après le départ de l’entraîneur ou inversement. La stratégie était donc, comme à l’espagnole, de créer une cellule de recrutement. Elle a une voix importante, mais à Bordeaux nous sommes compréhensifs, donc nous travaillons en contact avec l’entraîneur quant au choix des joueurs. S’il y a des noms communs aux deux, ou adhésion à des choix proposés, c’est la meilleure formule.

girondins.com : La venue de l’entraîneur est-elle conditionnée à la venue de tel ou tel joueur ?
Jean-Louis Triaud : Aucun entraîneur ne vous dira « je viens à condition que tel ou tel joueur vienne ». Cela fait 19 ans que je fais du recrutement, à priori si je fais le bilan passé, sur les noms qui aurait pu être cochés au mois de mai dans les recrues souhaitées, au 1er aout pratiquement aucun des noms retenus n’était présent.

Source: Girondins.com

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