Sept heures d’effort continuel, des tours de roue qui se comptent par milliers, des jambes gonflées et douloureuses par les innombrables bosses à franchir voici une image de ce qu’est la doyenne des courses classic belge, la Liège-Bastogne-Liège.
Née en 1892 , elle fut tout d’abord une course pour amateurs, puis s’ouvrit aux professionnels, et doit sa réputation au parcours particulièrement long de 250 km qui s’étire dans le massif des Ardennes jonché de nombreuses vallées.
De son premier vainqueur Léon Houa, premier Champion de Belgique sur Route, qui a réussi trois fois de suite le pari de remporter la course, à l’australien Simons Gerrans, vainqueur l’an dernier, on peut dire que la vieille dame a vu plus d’un grand nom du monde cycliste s’éreinter sur ses verdoyantes vallées. Mais le plus titré fut le coureur belge Eddy Merckx, avec 5 victoires entre 1969 et 1975, quant à la France, c’est à Bernard Hinault en 1980 qu’elle doit la victoire , qui n’est depuis ce jour, jamais revenue vers un coureur de l’hexagone.
Aujourd’hui à 101 ans la Liége -Bastogne- Liége réunit pas moins de vingt cinq équipes toute décidées à s’offrir une victoire sur la dernière du trio belge formé par La Flèche Wallonne, l’Amstel Gold Race et la Doyenne .
C’est également à une course de puncheurs que l’on assistera ce dimanche entre les différents champions qui vont certainement se disputer le titre de la dernière des classiques belges.
Des efforts intenses, de la belle course, de grands coureurs, tous les ingrédients seront réunis pour offrir aux aficionados de la petite reine un pur moment de plaisir .
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